Petits meurtres entre collègues
Miss Marple a fait des émules et les murder parties ont le vent en poupe. Petite revue de détail des soirées enquêtes et autres murder dinners… Ou comment le jeu de rôle grandeur nature peut renforcer les liens de l’équipe.
Pourquoi réveiller le Maigret qui sommeille en nous ? Parce que la murder party, sous un prétexte ludique (et néanmoins macabre), permet de s’exercer à résoudre une problématique en temps réel, parce qu’elle exerce nos capacités d’analyse et de synthèse, qu’elle met en exergue nos points forts (on peut être un bon détective) et nos points faibles (et une mauvais déducteur)… Allez quoi, ce n’est pas tous les jours qu’on à l’occasion d’arrêter un méchant !
Autopsie d’une murder party Le principe est simple : à l’issue du repas ou de la réunion, un commissaire-comédien fait irruption et annonce qu’une enquête préliminaire doit être conduite suite à un meurtre. Les participants ont alors quelques minutes pour organiser leur équipe et le jeu démarre. L’encadrement est assuré par des professionnels de l’improvisation qui s’appuient toujours sur un scénario solide. Les joueurs mènent ensuite librement leurs interrogatoires, recueillent des indices, accumulent les soupçons… Et démasquent (s’ils sont malins) le meurtrier. Une seule règle : faire confiance à tout le monde (on est plus fort quand on joue en équipe) et ne faire confiance à personne (on est dans un jeu de rôle !).
Mille et une façon de tuer La murder party est modulable à façon. Les plus élaborées se déroulent dans un décor sur-mesure et les acteurs déambulent en costumes. Les scénarios sont personnalisables en fonction de l’activité de l’entreprise et la durée de la partie peut aller de deux heures à deux jours. Let’s play.